Cétait beaucoup mieux avant OLJ / Par Racha MOUNAGED, le 07 juillet 2021 à 00h00. « De notre temps, c’était plus simple! » se dit Marwa en épluchant. L’oignon, c’est un grain de
Bonjour à tous, nous allons voir les différents avantages du silence dans votre communication. Que cela soit pour une prise de parole, un exposé, une communication, ou une conversation avec quelqu’un. La plupart des personnes pensent, à tort, que le blanc ou le silence est néfaste, mais savez-vous pourquoi ? C’est fait un problème très simple ils ne créent pas le blanc, ils le subissent ! Alors qu’un orateur qui crée lui-même des temps de pause à l’oral, rend sa prise de parole beaucoup plus simple. Il à tout le temps de se concentrer sur sa diction pour avoir une diction parfaite et bien transmettre son message ! Donc j’aimerais vous expliquer dans une première partie, comment ne plus subir le silence en communication. Puis vous expliquer les avantages du silence qui se comptent au nombre de 4. Mais qui suis-je pour vous parler de silence, de blancs et de communication ? Il y a de ça 4 ans, j’étais quelqu’un d’assez timide qui n’aimait pas du tout prendre la parole en public. Je détestais les blancs qui s’imposaient presque à chaque fois que je parlais à quelqu’un. Avec le temps, et une volonté de changé de situation, je suis ensuite tombé dans l’effet inverse parler tout le temps. Et je peux vous assurer que ce n’est pas mieux. Le but de la communication étant de transmettre un message, ou de divertir, je n’étais dans aucun de ses objectifs. Puis depuis plus d’un an, j’estime maitriser 90% des silences que je crée au sein de mes conversations. Ils sont, soi voulus, soi comblés avec des méthodes pour éviter les blancs à l’oral. Maintenant que vous en savez un peu plus sur le personnage, voyons quels sont les avantages du silence. Différencier silence subit et silence provoqué Comme je vous l’ai indiqué dans l’introduction, la majeure partie des personnes subissent le silence et ne le crée pas. Lorsque vous parler avec une personne, vous alimentez la conversation, mais il arrive souvent un moment ou vous n’avez plus de matière à fournir. Vous cherchez désespérément un moyen de vous sortir de cette situation. Et cette situation stressante vous pèse. C’est ce qu’on appelle un silence subit. A contrario, prenons l’exemple qu’une prise de parole. Une personne du public vous pose une question, et vous attendez quelques instants avant de répondre. Le public pourrait penser que vous n’avez pas la réponse, mais en fait, vous laissez du suspens. Vous n’avez donc aucune raison de stresser, vous maitrisez la situation, vous maitrisez le silence. Ce qu’il faut également savoir, c’est l’effet psychologique que le silence subit peut entrainer. À force de ne jamais maitriser le silence, vous allez, finir par le définir comme négatif. Pour vous silence = moment gênant = stress. Vous allez donc, comme moi, passer par une phase où vous chercherez toujours à le combler. Ce qui n’est pas forcément mieux, car par conséquent, vous ne créerez jamais de silence maitrisé. Les avantages du silence 1 Rythmer votre communication On vous a expliqué depuis la petite section à l’école que la ponctuation était la chose la plus importante et ce n’est pas pour rien. Créer des silences entre chacune de vos parties est essentiel. Si c’est compliqué de le montrer à travers un article, c’est beaucoup plus facile à l’oral ou en vidéo. Idéalement, j’aurais fini ma première partie, créé un silence, puis enchainé avec l’avantage numéro 1. Il n’y a rien de pire qu’un orateur qui parle avec un ton monotone et sans pauses. La communication, si elle devait être représentée par une courbe, serait une courbe sinusoïdale, avec des hauts et des bas. Le rythme, fait partie intégrante de la forme de votre communication. C’est pourquoi, il est important qu’il soit parfaitement maitrisé. Si vous voulez être un bon orateur, vous devez parler lentement, et rythmer votre discours par des blancs qui, j’insiste, sont maitrisés. Ne faites pas des blancs non maitrisés car ils sont dévastateurs et engendre une grande quantité de stress… Une conversation, une prise de parole, un discours dont le contenu le texte est soigné, mais qui ne possède pas une bonne forme, est une intervention gâchée. Vous le savez j’accorde une grande importance à la forme, plutôt qu’au fond. Car on peut avoir des choses extrêmement intéressantes à raconter, ce qui est le cas de beaucoup. Mais si on ne sait pas comment les mettre en forme, comment se faire comprendre ou comment transmettre, cela devient inutile. Les avantages du silence 2 Laisser le public assimiler vos propos Le deuxième intérêt que vous avez à créer un silence est de permettre au public de retenir les derniers propos que vous venez d’énoncer. Ce sera d’autant plus intéressant que votre prise de parole sera compliquée. Admettons que vous soyez en train d’expliquer comment se construisent les ponts de nos autoroutes. J’imagine facilement qu’il existe une formule pour calculer la pression à chaque point du pont. Mais donner une formule lors d’un oral est toujours compliqué. C’est pour cela que je vous recommande de donner la formule, laisser un silence, puis enchainer. Le public aura le temps de l’assimiler, de se la répéter mentalement. Il faudra aussi utiliser cette méthode lorsque vous prononcez un mot-clé. C’est comme ça, qu’à la fin de votre prise de parole, le public sera en mesure de répondre à la fameuse question alors, qu’avez-vous retenu de cet oral ? ». Cet avantage, ce différencie de l’avantage 4, par le fait qu’il soit réalisé de façon inconsciente par le public. Il ne cherche pas à retenir mais se répète inconsciemment les dernières paroles que vous avez eues. Les avantages du silence 3 Obtenir de l’attention Cet avantage est souvent utilisé dans le cadre scolaire. Il s’agira de laisser un silence afin de retrouver l’attention du public. Si votre prise de parole n’est pas assez rythmée, vous risquez d’endormir le public avec un débit monotone. Ce que vous allez pouvoir faire pour avoir ce regain d’attention, c’est de faire un long silence. Les personnes qui ne vous écoutaient pas, auront alors cette impression d’avoir raté un épisode. Vous savez, ce moment où l’on se demande ce qui se passe. A-t-il fini ? Est-ce la pause ? Vient-il de poser une question ? Suis-je visé ? Comme je vous l’ai dit au début, c’est le même principe dans le milieu scolaire. Lorsqu’un étudiant, un peu trop bavard se fait remarquer, l’enseignant s’arrête et le fixe. Ainsi, un silence général s’impose, et tout le monde se demande qui est le responsable. Alors ne fixez pas les personnes, au risque de vous les mettre à dos. Mais posez un silence de 5 bonnes secondes, qui aura pour avantage de retrouver l’attention de votre auditoire. Les avantages du silence 4 Laisser au public un temps de réflexion Et voici le dernier avantage du silence, laisser le temps au public de digérer volontairement les informations que vous venez de lui communiquer. Il n’y a rien de pire qu’un orateur qui parle, parle, parle sans jamais laisser le temps à son public d’assimiler les nouvelles données qu’il lui communique. N’oubliez jamais, qu’un orateur est au service de son public et non l’inverse. Si votre prise de parole traite de sujets scientifiques, financiers, mathématiques, ou tous autres domaines qui pourraient complexifier la compréhension du message que vous avez à transmettre. Donc retenez, que parmi tous les avantages du silence, il vous offre la possibilité d’être plus facilement compris. Et un public qui comprend facilement, est un public qui se sent intelligent. Et si vous me suivez encore, un public qui se trouve intelligent est un public conquis ! Vous pensez que c’est tout ce que cet article pouvait vous offrir, et vous avez raison ! Vous connaissez maintenant les avantages du silence à l’oral. Mais je tiens à vous donner également quelques clés supplémentaires pour votre prochaine prise de parole en public. Plus haut, vous trouverez un bouton, ou vous pourrez rentrer votre adresse mail. Rien ne vous y oblige, mais je vous donnerai gratuitement 2 clés de mon livre sur la prise de parole. Elles vous expliqueront comment faire le tour de votre sujet et savoir bien le structurer. Vous découvrirez ensuite comment booster votre confiance en soi avant un oral pour ne pas arriver stresser le jour J. Si vous voulez découvrir tout çà, le bouton est juste au dessus, c’était William, à la prochaine. Les articles qui pourraient vous intéresser 200 phrases de prononciation pour s’entrainer 3 Exercices de diction
Alorsoui, c’était mieux avant ; lorsque les professionnels étaient animés par une volonté de transmettre, de faire grandir professionnellement les collaborateurs, lorsqu’ils considéraient leur masse salariale comme un investissement, et non comme une dépense, et enfin lorsqu’ils savaient qu’ils devaient leur réussite à leurs
Temps de lecture 17 minutes Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été blanc. Comme vous. Simplement, je ne le savais pas. Né dans cette ville nigériane bipolaire qu’est Lagos, avec ses gratte-ciel vertigineux et ses bidonvilles tentaculaires, là où le soleil oublie parfois d’atténuer la férocité de ses rayons, j’ai grandi en pensant que j’étais noir, comme tout le monde. Tous les signes étaient là, y compris ma peau noire, les timides cheveux qui enserraient ma tête, et mon nom yoruba avec sa tonalité lyrique et ses significations multiples tant À mes amies blanchesvantées. Je n’accordais toutefois pas d’importance à cette identité. Rien de particulier. Quand je marchais le long de Jemtok Street pour acheter à mon père sa bouteille fraîche de Guiness Extra Stout, les gens autour de moi ne dansaient pas sur de la musique noire » et ce n’étaient pas de héros noirs » dont on parlait avec animation en sortant du cinéma. Nous étions toustes éblouies par le Rambo de Sylvester Stallone, par la manière de parler qu’avaient acquis celleux d’entre nous qui avions eu la chance de visiter vos pays, et par votre sorcellerie technologique – dont témoignaient tous les gadgets entrés en notre possession, ou ceux que nous rêvions d’acquérir. À l’école, nous regardions des extraits vidéos empruntés aux journaux télévisés de la BBC pour apprendre à prononcer les mots anglais correctement. N’ouvre donc pas la bouche si grand », nous disaient nos enseignantes – qui n’étaient pas tout à fait à la hauteur des normes qu’ielles nous imposaient. À Noël, mes sœurs et moi ne comprenions pas pourquoi nous n’avions pas le droit d’accrocher nos chaussettes à la porte d’entrée, et nous maudissions notre malheur lorsque la neige ne tombait pas – comme elle le faisait à la télé. Même si nous préférions notre propre cuisine la vôtre ne semblait jamais avoir assez d’assaisonnement ou de morceaux de viande frits, nos propres traditions nos aînées pensaient que si vous embrassiez quelqu’un en en public, cela signifiait que vous n’aviez pas reçu une bonne éducation à la maison » et notre musique, la bande-son de nos vies était faite de la promesse de voyager à l’étranger » et de connaître la magie d’une rencontre avec des oyinbo1Un terme de pidgin nigérian, désignant une personne blanche ou une personne qui n’est pas distinctement africaine. ». Et de vivre sur des terres oyinbo ». Et de vivre des vies oyinbo ». La bonne vie. C’était le rêve de tout homme, pensant ou non. Et pour cause l’Ouest, votre maison, était le paradis, et Dieu y vivait. Cela va de soi, un flot constant et sous-terrain de haine de soi coulait dans nos vies – nous exhortant à nous dépasser vers les sommets civilisationnels de la blanchité. Nous exhortant à porter des costumes trois-pièces sous les rayons d’un soleil perplexe. Nous exhortant à diaboliser nos propres traditions pour pouvoir vous rattraper. Nous ne le disions pas de cette façon, mais c’était néanmoins une vérité inéluctable pour nous si c’était blanc, c’était bien. Mais un jour, du moins pour moi, cela a soudain » cessé de l’être. Métamorphoses de l’emprise occidentale Je ne me rappelle pas exactement quand ce changement s’est produit – quand j’ai découvert avec consternation que sous ma peau noire cosmétique se cachait une blancheur intérieure, un cheval de Troie derrière les lignes ennemies. L’histoire de Okonkwo racontée par Chinua Achebe2dans son opus magnum, Tout s’effondre », celle de son combat tragique contre les envahisseurs blancs, a peut-être eu quelque chose à voir avec cette prise de conscience. La lecture de Et l’Europe sous-développa l’Afrique de Walter Rodney, la découverte de la lutte de Mandela contre l’apartheid et ma fascination croissante pour la différence et la diversité ont certainement joué un rôle important. Bientôt, je dédiai toutes mes énergies à revendiquer ma noirceur volée. La musique de fond de la rédemption qui devait nous conduire de notre place » à l’espace3 NDT … from place to space… », probable allusion au titre du film afro-futuriste de Sun Ra et Joshua Smith, Space Is the Place 1972, » commençait à s’atténuer, elle paraissait moins urgente. Moins intéressante. Mon attachement, il y a peu de temps encore assuré, au sol des vérités judéo-chrétiennes se délita, et les sermons que j’entendais à l’église me paraissaient relever d’une invitation éthique à un exclusivisme ignoble – de la sorte de ceux qui avaient réduit Okonkwo au silence. Et réduit mes ancêtres en esclavage. Et gavé ces enfants aborigènes et natives de blanchité à pleine cuillère. J’avais grandi, et j’étais devenu un porte-parole d’élite de ces systèmes de savoirs blancs », entraîné à polir les murs ossifiés de la tour d’ivoire, marchant au milieu de mon peuple drapé dans les robes de la réussite universitaire. Une réussite inhabituelle, étrangère. Un Nègre de Maison. J’aspirais toutefois à savoir ce que cela pourrait signifier que d’être ancré dans ma propre culture – ou de ce qu’il en restait. De me sentir à l’aise dans ma propre chair. De sentir le coup de fouet contre la peau noire tendue et moite, et de connaître la férocité d’un souffle conspirateur, épais de désir et de pathos. Je voulais ressentir l’indignation de mes ancêtres ; je voulais être en colère contre vous pour ce que vos pères et vos mères avaient fait à nos pères et nos mères. Même si je ne le voyais pas de cette manière à l’époque, quand je suis allé à la rencontre de prêtresses-guérisseureuses yoruba qui conversent avec les petits » dieux, armées de cauris, de cornes de béliers et de rituels élaborés, c’était une façon pour moi de chercher à re-devenir indigène. C’était ma protestation silencieuse contre l’universalité prédatrice de l’Occident. Plus tard, j’allais parcourir le monde, porter les couleurs africaines, raconter des histoires de tortues et d’araignées friponnes dont je n’avais appris l’existence que dans des livres, et… … est-ce que vous êtes encore là, mes amies blanches ? Rassurez-vous, il n’y en a plus pour longtemps – je veux dire j’arrive à ce qui constitue le cœur de cette lettre. Tenez bon. Où en étais-je ? Oui. Devenir indigène. C’est à la mode maintenant, n’est-ce pas ? Par un renversement stupéfiant du récit, vous êtes toustes revenues sur nos terres. Bon, pas toustes, mais nombre d’entre vous. Et cette fois, vous n’avez pas amené vos bibles, vous n’êtes pas venu nous dire que nous avions besoin d’écoles pour apprendre les bonnes manières même si un bon nombre d’entre vous continuez de faire ça, aussi, vous êtes venues les visages peints, et vous êtes reparties avec des bibelots, des bijoux sophistiqués et de mystérieux masques anciens que nos frères les plus industrieux vous vendaient pour vous aider à vous sentir plus indigènes ». À dire vrai, vous êtes aujourd’hui partout. À nouveau, vous parcourez le globe à la recherche d’un foyer auquel appartenir. D’un sentiment d’incarnation. En Inde, où je vis aujourd’hui avec ma femme afro-indienne et ma fille, vous êtes si nombreuxses, vêtues de kurtas flottantes, à rouler pieds nus sur des scooters, à vous saluer les unes les autres d’un grave et pesant Namaste », à donner des conférences sur le troisième œil au peuple qui en a inventé le concept, à entrer et sortir en masse des temples, à l’entrée desquels les locaux se ruent à la sortie pour ériger les kiosques qui leur permettront de soutenir » comprenez extorquer l’argent de » vos nombreux pèlerinages. Je sais bien que vous n’avez pas l’intention de faire tout cela vous n’avez pas l’intention de vous approprier les valeurs culturelles des autres, de les dépouiller de leur ancrage dans un contexte concret, de les emballer avec des formules bien proprettes, comme des produits à commercialiser. Ou peut-être si, c’est bien ce que vous vouliez faire parce que vous ne connaissez pas d’autres manières de vous lier au sacré. Quoi qu’il en soit, nombre d’entre vous avez appris les leçons douloureuses des passés et des présents coloniaux vous savez que déplacer l’autre, c’est se déplacer soi-même. Vous comprenez – à coups de chuchotements silencieux, de rumeurs étouffées – que le privilège blanc ne marche pas plus pour vous que pour qui que ce soit d’autre. Vous réalisez que l’exceptionnalisme blanc n’est rien de plus qu’une parenthèse qui ferait semblant d’être à elle toute seule un livre entier – et vous savez qu’être au sommet de la pyramide, c’est occuper un espace bien restreint. Après la fin des grands récits, retrouver une place sur terre Les promesses byzantines de transcendance moderne qui ont ennobli votre exil hors de la nature » auprès du dieu avec un grand D » auquel vous avez demandé de bien vouloir rester au-dehors et au-dessus de ce monde matériel et fragile des choses et qui était censé vous assurer que vous êtes bien le centre de l’univers et pouvez, à ce titre, raconter unilatéralement une nouvelle histoire du monde, tous ces rêves semblent indéfiniment avoir été remis à plus tard. À chaque nouveau récit d’une marée noire, ou d’un dauphin qui se débat sur le rivage pour se débarrasser des éclats de plastique en gestation dans son estomac, ou d’une victime de suicide dont le compte en banque était mieux muni en dollars que les nations du tiers monde », ou d’une politique qui semble plus redevable aux caprices et aux fantaisies des grandes entreprises qu’aux véritables préoccupations du peuple, vous sentez que quelque chose ne tourne pas rond dans cette configuration particulière des choses. Et donc vous, mes amies blanches, orphelines d’un ciel surpeuplé, cherchez – comme moi – un moyen de retrouver votre place sur terre. Vous cherchez votre indigénéité. Vous cherchez un foyer. Je suppose donc que le but de cette longue lettre est de vous faire savoir que je vous vois faire et que je m’identifie à votre combat. Moi aussi, je cherche une terre où coule le lait. Et le miel. Et les couchers de soleil romantiques. Et la paresse dans toute sa sacralité. Et un travail qui a du sens. Et une peau calleuse qui se frotte à une autre peau calleuse dans des cercles rituels où les corps codeviennent. Et des plantes qui chantent et des vents qui soupirent et une intense insignifiance – du genre qui vous soulage de cette pression qui vous pousse à devenir quelqu’un » et qui, en même temps, vous fait apprécier davantage votre appartenance. Je veux faire pousser les plantes dont je me nourris. Je veux chasser un lion, et lui parler avant d’enfoncer mon couteau dans son flanc palpitant – et remercier son corps félin de s’être offert pour la subsistance de ma tribu. Et puis d’un autre côté, non. Je crois que je préférerais manger une pizza commandée sur internet plutôt que de m’embarquer dans une quête pour tuer ce que je vais manger. Et si cultiver sa nourriture interrompt de manière révolutionnaire les régimes monétaires qui régissent nos appétits corporels, nos identités, nos désirs, nos sexualités et nos environnements, il y a des jours où je serais heureux de pouvoir manger un repas conçu entièrement dans un laboratoire. Et pour être inutilement honnête ici, j’ai souvent apprécié la fadeur chimique de ce que certaines d’entre vous appellent affectueusement dîner. Comment équilibrer ces pulsions contradictoires ? Me rendent-elles moins indigène ? Moins original ? Moins africain ? Moins fidèle à mes quêtes de décolonisation ? Construire une critique décoloniale refusant le mythe de l’identité Je ne sais pas, mais je soupçonne que cette notion d’indigénéité en tant qu’identité fixe, en tant qu’état de choses immuable et ancestral auquel il faudrait revenir, est elle-même un produit des cadres de connaissance blancs. Et je veux dire par là que personne ne sait ce que cela signifie de devenir indigène. Pas même les dits indigènes ». Mais permettez-moi ici de raconter une histoire qui pourrait nous être utile. Il y a fort longtemps, certains de vos pères ont divisé le monde en deux royaumes – un royaume d’apparence et un royaume de permanence. Les échos de ce schisme radical au cœur des choses résonnent encore aujourd’hui. Nous vivons dans un monde binaire. Nous contre eux. Le langage contre la réalité. L’agent contre l’outil. L’esprit contre la matière. Le soi contre l’environnement. Libre arbitre contre déterminisme. L’humain contre le non-humain. Homme contre femme. Public contre privé. Conscience contre monde. Cogito ergo sum. Dans le contexte de cette bifurcation, certaines choses ont été considérées comme originaires » ou supérieures et d’autres, dérivées » ou inférieures. Les rumeurs de cette grande séparation, de cette déconnexion radicale d’avec la réalité, se sont infiltrées dans presque tout, et nous avons toustes été possédées par un désir de réconciliation. D’incarnation. De retour aux sources. Nous avons commencé à espérer que – pareilles à des saintes –, nous pourrions entrer sur la voie de l’illumination, et qu’un jour, un jour, collectivement ou individuellement, nous rencontrerions les choses telles qu’elles sont vraiment. Nous serions enfin en contact, et alors nous serions vraies. L’indigénéité a la malheureuse dignité de porter le poids de ces attentes civilisationnelles et onto-épistémologiques. Tout comme la nature ». Comme les artistes des Lumières et les théologiens dans leurs quêtes de fondations pures, nous avons appris à parler de la nature » comme s’il s’agissait d’un endroit où nous pourrions arriver. Un endroit sans conflit. Un lieu fait d’agencements psychédéliques et d’harmonieuses fractales. Un paradis – où l’on peut explorer une forêt d’arbres verdoyants, plier une branche en deux et, comme par magie du fait qu’on est au paradis échapper au choc du retour à la réalité et à la cicatrice qu’elle laisserait sur nos peaux. Cette nature auréolée », cette nature essentiellement bonne », nous rend aveugles quant aux diverses manières selon lesquelles la nature » se déconstruit elle-même en permanence. Tout comme la nature est indéfinie » et processuelle, de même l’indigénéité est indéterminée et dépend entièrement des pratiques de vision qui l’accompagne. Il est peut-être plus facile de voir maintenant comment ces notions bien euro-américaines de paradis, d’impossible rapprochement de domaines incompatibles entre eux, et d’une prétendue nécessité de revendiquer nos origines, ont produit une notion d’indigénéité objectifiée et marchandisable, qu’il devient possible de s’approprier. Une indigénéité qui est un dérivé de la gentrification blanche, et qui s’ajuste à elle. L’esquisse de chemins praticables Dans ma propre quête pour me décoloniser et pour rendre compte du trauma de mon héritage colonial, j’apprends des choses qui commencent à m’être suffisamment claires pour que je me risque à les nommer Il n’y a pas de moi » indigène. Je l’ai déjà sous-entendu, mais cela vaut la peine de le redire. Devenir indigène ne peut pas vouloir dire accéder à une sorte de fondement ontologiquement pur. Retirer une par une les peaux successives de l’oignon ne vous donnera pas accès à l’essence de l’oignon. Il est peut-être bon aussi de noter que si l’indigénéité n’est pas un donné » ou la part maudite ou révérée d’une situation binaire, alors même la modernité doit être conçue comme une sorte d’indigénéité. Oui, le capitalisme néolibéral si détesté et ses rêves techno-utopiques de permanence, d’abstraction et de domination sont tout aussi indigènes et naturels » que les danses nues sous la lune ou autre spectacle par lequel Hollywood aime à rendre compte des peuples non-occidentaux. On pourrait même dire que la modernité est cette pratique indigène particulière qui consiste à dénier toute signification au non-humain et toute agentivité au monde vibratile. Est-ce que cela vous paraît juste ? Me décoloniser ne peut pas signifier revendiquer une donnée pré-existante. Le mot de décolonisation suggère parfois une sorte de retour à une palette originelle, des manières ancestrales d’agir – mais les idées de voie originaire et de données autonomes sont en elles-mêmes déjà des produits des cadres blancs du savoir. Les mouvements anti-coloniaux et pan-africains ont souvent essayé de revendiquer une justice qui faisait appel à un idéal complexe – une vision romantique de l’afrocentricité. Ce faisant, ils ont soutenu une politique identitaire aveugle aux contextes changeants et aux marques indélébiles des passés coloniaux. Une manière différente de penser la décolonisation pourrait être de la concevoir comme la pratique de l’intimité avec le lieu où l’on se trouve. C’est une manière de rendre des comptes et de s’ouvrir à notre situationalité, qui n’a rien à voir avec la tentative de s’accaparer une identité stable comme une idée platonicienne, ou comme une qualité transcendante. Je suis noir mais je suis aussi blanc. Un chaman m’a un jour dit qu’il allait me changer en chèvre. Il avait l’air tout à fait sérieux, et de fait, j’avais osé questionner un aspect de sa pratique. Ce n’est que bien plus tard que j’ai commencé à comprendre comment sa manière de comprendre le monde incorporait l’idée de métamorphose. Pour les Yorubas, le monde n’est pas peuplé de choses » indépendantes qui seraient capables de se déplacer en suivant leurs propres logiques ou dynamismes internes. Le monde est une toile, un tissu, et en tant que tel, ses frontières sont poreuses et toujours changeantes. Au lieu d’un monde de choses, nous avons des mondes de relations. Nous nous touchons sans cesse les unes les autres, nous nous infectons sans cesse, si bien qu’il est impossible de pointer un point originel. Voilà qui suggère que ma noirceur » co-émerge avec votre blancheur » – et que nous ne nous sommes que des aspects à quelques -tirets près les unes des autres. Je peux peut-être continuer à troubler ce dernier point et dire que non seulement je suis blanc, mais je suis aussi vert comme le spirogyre. Brun comme l’arbre, la montagne et la fourmillière. Bleu comme le ciel. Je suis hanté par le caméléon, qui n’a aucun scrupule quant aux couleurs qu’il prend ; et je suis troublé par l’indétermination des espèces de poissons qui peuplent la haute mer et qui sont capables de se rendre invisibles en monde camouflage. Et quand je dis cela, je ne me sens plus accablé par le poids de devoir réaliser une essence de la noirceur, parce que je comprends que devenir indigène n’est pas une question d’essences, ou d’impératif cosmique. Être indigène ne veut pas dire être originaire ; c’est au contraire s’écarter des chemins de l’origine. C’est perturber les algorithmes calculables. C’est être sensible aux murmures du lieu, s’asseoir dans le non-nommé, suivre les ombres vers d’indicibles aventures, et prendre conscience d’une sensualité qui, souvent, résiste à l’articulation et à la conceptualisation. Je vous propose donc une série de défis et de de questions, à vous, mes amies blanches – celleux d’entre vous, du moins, qui sont déjà troublées par les politiques urbaines et qui s’efforcent d’habiter aux zones frontières. Celleux d’entre vous qui en avez assez de sentir vos pieds à moitié plantés dans l’air, et ont des désirs de sanctuaires auxquels appartenir. Celleux d’entre vous qui me demandent, quand nous nous rencontrons comment devenir indigène ? » Vous êtes déjà indigènes. Il n’y a pas besoin de devenir » indigène. Ce récit du devenir indigène, c’est le récit des fossés et des distances à franchir, de notre prétendue séparation d’avec la nature. C’est une histoire qu’on raconte beaucoup celle d’une période où, l’on ne sait trop comment, nous nous serions déconnectés des temporalités naturelles, de la manière dont le monde est vraiment ». À l’intérieur de cette histoire, l’impératif éthique de notre temps, dites-vous, est de re-joindre la nature et ce faisant de re-devenir indigènes. Autrement dit, l’histoire vous dit que vous avez déjà été connectées au monde, puis que vous en avez été séparées, et qu’il vous faut maintenant y revenir. Mais que se passerait-il si vous ne l’aviez jamais quitté ? Que se passerait-il si tous vos ponts et vos fusées et vos gratte-ciel et vos routes et vos technologies et vos OGM n’étaient que des itérations de la nature, même s’il s’agit sans doute d’une nature que nous trouvons aujourd’hui bien troublante ? Et si vous étiez tout simplement intriquées, dépendantes des terres, des eaux, des airs même si votre indigénéité spécifique vous conduit à extérioriser cette dépendance ? Que se passerait-il si votre angoisse de trouver où atterrir » ou de devenir indigène » se transformait en une lenteur studieuse, une curiosité quant au monde qui vous entoure ? Interrogez votre blanchité. Nous ne naissons pas, nous sommes faites et produites et façonnées par des pratiques matérielles, des discours scientifiques, des contraintes économiques et des cadres politiques. La blanchité elle aussi est faite – elle aussi a été façonnée, et d’abord invoquée pour servir l’industrie américaine de l’esclavage. On l’a souvent dit l’esclavage, au départ, n’était pas coloriste. Il y avait des esclaves blanches et noires, camarades d’infortune sous l’œil sévère des prophètes du profit. La blanchité serait alors née d’une ruse administrative déléguer à des lieutenants blancs le rôle de manager du système, en les autorisant à posséder des esclaves noires ». Le monde scientifique s’est rendu complice de cette vision en donnant des gages au mensonge sous la forme de publications montrant que les personnes noires valaient les trois-cinquièmes des vrais hommes. En bref, un appareil éthico-politico-scientifique a produit la blanchité, l’a soutenue au nom d’une promesse de maigres privilèges, et vous a coupées de l’abondance du monde autour de vous. L’âme de la blanchité, c’est les couleurs qu’elle empêche de compter, des couleurs et des voix qui continuent de vous hanter dans les lieux-frontières. Demander pardon ne suffit pas. La réconciliation aujourd’hui est souvent pensée sous la forme de performances ornementales de contrition. L’Australie a maintenant son National Sorry Day pour commémorer et réfléchir aux mauvais traitements infligés aux peuples indigènes de ce pays. Bien qu’il y ait de l’importance et de la puissance à ces actes, le pardon n’est qu’un premier pas. Demander pardon a plus de chance de réinvestir le pouvoir blanc » d’une sorte de nobilité, comme celle du philanthrope qui distribue son argent. D’autres sortes de compte ont besoin d’être rendu – des comptes qui nous placent au bord de nous-mêmes. Des comptes qui nous aident à percevoir le palimpseste de couleurs que nous sommes, et qui nous rappellent que nous » qui ou quoi que ce soit ce nous » est toujours en train de se faire. Le pardon en finit avec les dettes ; la réconciliation trouble les frontières. Écoutez remarquez la sacralité de ce qui vous entoure. Le mystère de l’endroit où vous vous trouvez. Voilà une notion bien différente de l’indigénéité – pas un provincialisme, un autochtonisme ou un exotisme qui objectifie l’identité, mais une vocation vivante et respirante qui vous conduit à renommer l’enchantement qui nous nous entoure, qui est en nous, avec nous, où que nous soyons. Retravailler la blanchité au service du multiple Est-ce que cette lettre est ma manière de vous inviter à ne pas voyager, à ne pas venir en Inde, à ne pas dire namaste » et à ne pas pratiquer le yoga ? Certainement pas. Je ne veux pas dire qu’il faudrait se coller à un endroit et n’en plus bouger. Ce qui est en jeu, c’est une performance bien plus exaltante de l’indigénéité, qui ne requiert pas la distance, qui n’exige pas nécessairement que nous protégions une identité pré-déterminée, et qui ne se limite pas au monde humain. Vous n’avez pas besoin de voyager pour être indigènes. L’endroit où vous vous trouvez est déjà sacré… il n’y a pas de domaine supérieur auquel accéder, pas de passage secret à divulguer, pas d’intérieur à atteindre. En retravaillant la blanchité, est-ce que je l’absous de sa responsabilité, est-ce que je contribue à l’exalter, en dépit de ces malheureux effets d’exclusion, dont certains sont en passe de se transformer en stratégies d’inclusion de la diversité » ? La réponse est non. Je sens la profondeur des comptes que la blanchité doit rendre et de la responsabilité qui incombe au dépassement des réparations, et à une remise en cause de ces mêmes frontières qui, aujourd’hui, continuent encore de soutenir la blanchité. Si nous devons développer une politique qui cultive de multiples chemins, et pas seulement une politique à sens unique, il nous incombe de suivre les plis et replis matériels du monde et ses mystères. Je crois que j’en ai dit assez. Permettez-moi de clore cette lettre, mes chères amies blanches. Sœurs. Frères. Partenaires de pèlerinage dans cette saga incessante, pleine de bruit et de silence. Nous avons besoin d’une nouvelle politique qui cesse de servir et de reproduire la blanchité dont nous sommes, vous et moi, les prisonnieres. Il est temps de s’égarer, de perdre son chemin, de poser de nouvelles questions. Un activisme sacré. Un ralentissement qui sait que l’enchantement n’est pas une denrée rare. Source Báyò Akómoláfé, Dear white people », 10 juin 2016 ; Traduit de l’anglais par Emma B. SOUTENIR TERRESTRES Nous vivons actuellement des bouleversements écologiques inouïs. La revue Terrestres a l’ambition de penser ces métamorphoses. Soutenez Terrestres pour assurer l’indépendance de la revue et de ses regards critiquescontribuer à la création et la diffusion d’articles de fond qui nourrissent les débats contemporainspermettre le financement des deux salaires qui co-animent la revue, aux côtés d’un collectif bénévolepérenniser une jeune structure qui rencontre chaque mois un public grandissant Des dizaines de milliers de personnes lisent chaque mois notre revue singulière et indépendante. Nous nous en réjouissons, mais nous avons besoin de votre soutien pour durer et amplifier notre travail éditorial. Même pour 2 €, vous pouvez soutenir Terrestres — et cela ne prend qu’une minute.. Terrestres est une association reconnue organisme d’intérêt général les dons que nous recevons ouvrent le droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66 % de leur montant. Autrement dit, pour un don de 10€, il ne vous en coûtera que 3,40€. Merci pour votre soutien !
\n\n c était mieux du temps des blancs
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Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Bande-annonce Séances 1 VOD Spectateurs 3,9 580 notes dont 59 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Croc-Blanc est un fier et courageux chien-loup. Après avoir grandi dans les espaces enneigés et hostiles du Grand Nord, il est recueilli par Castor Gris et sa tribu indienne. Mais la méchanceté des hommes oblige Castor-Gris à céder l’animal à un homme cruel et malveillant. Sauvé par un couple juste et bon, Croc-Blanc apprendra à maîtriser son instinct sauvage et devenir leur ami. Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD Filmo Location dès 2,99 € HD UniversCiné Location dès 2,99 € Canal VOD Location dès 2,99 € PremiereMax Location dès 2,99 € HD Voir toutes les offres VODService proposé par Croc-Blanc - Édition Collector Blu-ray Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Séances Châlons-en-Champagne Bande-annonce Interviews, making-of et extraits Dernières news 9 news sur ce film Critiques Presse Télé Loisirs CNews L'Obs LCI Le Figaro Le Parisien Les Fiches du Cinéma Télérama La Croix Le Journal du Dimanche Le Monde Première Télé 7 Jours Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 14 articles de presse Critiques Spectateurs Vous en avez un peu marre des films d’animations bourré d’humour prévisible et au style ultra calibré scénario, dessin, animation ? Et bien vous n’êtes pas seul ! Fort heureusement, parfois les bonnes surprises viennent de France comme c’est le cas avec Croc-Blanc. Le roman de Jack London a déjà été adapté maintes fois au cinéma, pourtant, Alexandre Espigares parvient tout de même à nous surprendre. Contrairement à la ... Lire plus Il faut savoir que là c'est un studio français d'animation qui adapte cette réussi et très beau et on passe un excellent moment malgré les passages durs. Globalement très réussi ! Travail colossal et splendide. Cinématographie très aboutie. Direction artistique de haute facture. Voix dans le ton. La musique fait son œuvre dans un mixage maîtrisé. Malgré le lot de belles émotions auxquelles les enfants sont sensibles je recommande un ’après huit ans’’ pour préserver une belle mémoire de ce film à l’animation convaincante. Belle vie à Croc Blanc J'étais septique face à une réalisation française... Ou étrangement, souvent on mets la barre au niveau de l'attente un peu moins haute^^. Et pour le coup il nous sort un film pour tout le monde qui suit assez bien le roman dont il est issu, bien qu'il laisse un peu de liberté au niveau de la fin mais ce n'est pas autant que cela gache la chose ; peut être même au contraire on ne s'y attends pas spécialement si l'on connaît le roman ... Lire plus 59 Critiques Spectateurs Photos 15 Photos Secrets de tournage Une oeuvre populaire Ce n'est pas la première fois que le roman de Jack London, Croc-Blanc, est porté à l'écran. Parmi les nombreuses adaptations existantes, les plus célèbres sont celle de Lucio Fulci avec Franco Nero et celle de Randal Kleiser qui offre à Ethan Hawke l'un de ses premiers rôles au cinéma. Note d'intention Avec Croc-Blanc, l'équipe a pour ambition de signer un film d'animation familial dont le ton et le propos sont plus adultes que ce que le genre a l'habitude d'offrir. Ainsi, le réalisateur Alexandre Espigares a immédiatement eu en tête le western italien et a rejeté l'idée de doter les animaux de la parole ainsi que de ponctuer le récit par des chansons. Il précise "Sans vouloir dénigrer quoi que ce soit, je trouve que les films d’animatio Lire plus Références Parmi les films qui l'ont influencé pour Croc-Blanc, le réalisateur cite plusieurs westerns Le Grand silence de Corbucci, Django avec Franco Nero et Jeremiah Johnson de Sydney Pollack. Dans un autre registre, il évoque Conan le Barbare de John Milius et Le Pacte des loups de Christophe Gans. 8 Secrets de tournage Infos techniques Nationalités France, Luxembourg, Distributeur Wild Bunch Distribution Récompenses 2 prix et 1 nomination Année de production 2018 Date de sortie DVD 29/08/2018 Date de sortie Blu-ray 29/08/2018 Date de sortie VOD 22/08/2018 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 8 anecdotes Box Office France 448 118 entrées Budget - Langues Français, Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 129423 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Cétait mieux du temps des blancs ! Jean-pierre ; Jean-pierre Se défoule à fond Nombre de messages: 134539 Age: 62 Localisation: 50.491371N 5.856528E Loisirs: Internet Date
1 J’suis africain et il a tort. C'était probablement mieux avant qu'ils arrivent également Le 28 juillet 2021 à 161250 C'était probablement mieux avant qu'ils arrivent égalementLui il y vit. Toi tu vis chez les blancs. Le 28 juillet 2021 à 161213 J’suis africain et il a j'imagine que tu vis en Afrique et pas en Europe et j'imagine aussi que tu as vécu les deux époques Le 28 juillet 2021 à 161213 J’suis africain et il a famoso [161329] Le 28 juillet 2021 à 161250 C'était probablement mieux avant qu'ils arrivent égalementLui il y vit. Toi tu vis chez les réponds à côté mais ça me contredit pas Et attendez encore quelques années que le Chinois contrôle tout en Afrique, ça sera bien pire... Le 28 juillet 2021 à 161512 [161329] Le 28 juillet 2021 à 161250 C'était probablement mieux avant qu'ils arrivent égalementLui il y vit. Toi tu vis chez les réponds à côté mais ça me contredit pasIl y vit donc il connait mieux la situation qu'un mec qui vit chez les blancs qu'il méprise. [161644] Le 28 juillet 2021 à 161512 [161329] Le 28 juillet 2021 à 161250 C'était probablement mieux avant qu'ils arrivent égalementLui il y vit. Toi tu vis chez les réponds à côté mais ça me contredit pasIl y vit donc il connait mieux la situation qu'un mec qui vit chez les blancs qu'il méprise personne Valentin, alors arrête tes arguments ad personam. Et le mec en question a probablement vécu toute sa vie quand justement les blancs étaient sur place. Avec la Chine ca va etre bien mieux qu au temps des blancs. Il faut lire "Afrique l'histoire à l'endroit" . Mais certains ne sont pas prêt pour la redpill il a raison, point barreon s'en branle de l'avis des africains "black lives matters" nés en France qui ont jamais foutu un pied en Afrique Que ça ait pu être mieux ou non, osef, on n'y remettra pas les pieds. 1
Carrière: Le plein emploi vs le Pôle emploi ? « Il y avait, en France, dix fois moins de chômeurs en 1956 qu’en 2008.Le temps que l’on passait avant de trouver du travail ou entre deux emplois était alors une donnée presque incompressible », pose Christian Chevandier. Une chose est certaine, l’expression « sécurité de l’emploi » avait tout son sens pour nos aînés et de Les cheveux blancs sont étonnants et ont une nature tellement particulière ! Derrière leur absence de couleur se cachent une grande sensibilité et une fragilité à ne pas ignorer. Ils méritent donc un entretien cheveux gris - ou un entretien cheveux blancs - la lumière sur des cheveux plus vulnérables que les les cheveux blancs sont-ils sensibilisés ?Il faut bien prendre garde à la fragilité des cheveux la conséquence du vieillissement capillaire, mais aussi de l’absence de mélanine protectrice, les cheveux blancs sont plus vulnérables que les autres. Souvent plus fins et plus poreux, ils se révèlent aussi plus rêches et plus sont leurs caractéristiques propres ?Ils manquent de protectionLa production des constituants essentiels du cheveu que sont la kératine et le sébum est altérée. Moins protégés, les cheveux se déshydratent. Ils deviennent alors secs et manquent de densitéLes cheveux blancs se renouvellent moins vite que les autres cheveux. Ils sont de moins bonne qualité et leur diamètre diminue. La chevelure s’ manquent d’énergieAvec le temps, les cheveux sont moins nourris et moins irrigués. Ils s’ les cheveux blancs ont tendance à jaunir ? Comment éviter ce désagrément ?C’est la hantise des personnes portant des cheveux blancs, comme très blonds ! Il peut en effet arriver qu’ils prennent des reflets aux tons bizarres et qu'ils couleur des cheveux est déterminée par la mélanine. En fait, elle est composée de 2 pigments qui génèrent des couleurs différentes. La phéomélanine est à la source de couleurs allant du jaune au rouge. Alors que le spectre de l’eumélanine s’étend du brun au Asiatiques ont les cheveux très noirs, car ils ne sont quasiment composés que d’eumélanine. Au contraire, des cheveux roux qui contiennent plus de savons que le vieillissement induit une baisse de production de mélanine. Et c’est la phéomélanine qui devient souvent majoritaire pour les cheveux bruns. D’où cette couleur dominante dans les tons de jaune sur les cheveux sont les facteurs qui menacent les cheveux blancs ?Méfiance avec l’étéLa mélanine n’étant plus là pour jouer son rôle protecteur, les cheveux blancs sont bien nus face aux agressions du soleil, de l’eau de mer ou du faut désormais prendre le réflexe de protéger ses au coiffageLes cheveux blancs s’abîment sous la chaleur excessive du sèche-cheveux, des fers à friser ou à avec la pollutionElle se dépose progressivement sur les cheveux et finit par donner une légère coloration. Autres articles C’est grave, docteur ? Plus blanc que blanc ! Le jaunissement des cheveux est un phénomène très courant qui est en fait le résultat d’une dégradation d’un acide aminé. Si vous cherchez un responsable, levez la tête l’exposition des cheveux au soleil est la raison numéro 1 de cette dégradation. Découvrir Moi, mes cheveux etc. J’assume mes cheveux bicolores C’est l’histoire de cheveux très blancs, qui sont apparus pour la première fois quand elle avait 17 ans. Mathilde a tenté de les camoufler pendant des années, et puis stop. Aujourd’hui, à peine trentenaire, elle les laisse vivre. Découvrir Cahier de tendances 3 tendances pour rayonner à 60 ans Il n’y a pas d’âge pour jouer avec son âge. S’offrir une seconde jeunesse, ou assumer au mieux les années ? Voici quelques idées pour trouver le bon curseur. Découvrir Toutes premières fois La première fois que… j’ai assumé mes cheveux blancs Jusque-là, les signes de sagesse, ce n’était pas trop mon truc la vue du moindre cheveu blanc m’horrifiait. Depuis mes 30 ans, j'étais de toutes les colorations, même les végétales, faites maison. C'était fastidieux, ça coûtait de l'argent, et c'était la course, en vain, contre le temps, contre moi-même. Découvrir KofiYamgnane : "c'était mieux du temps des blancs" Politique. Close. 32. Posted by 4 years ago. Archived

le mage vainqueur Une famille de Montpellier fauchée par un supporter algérien qui fêtait la victoire de son équipe 36813 лип. 2019 р. Qui veut gagner des migrants ? - Envoyé spécial 37058 лип. 2019 р. Comment la Gaule romaine est devenue la Fille aînée de l'Eglise - Terres de Mission n°134 2658 лип. 2019 р. Des sources et petits ruisseaux ont été effacés des cartes IGN pour ne pas avoir à les protéger … 4528 лип. 2019 р. Les nouveaux poisons de notre quotidien - Enquête de santé le documentaire 12326 лип. 2019 р. Pays Bas , Amsterdam terre d'islam ! 189143 лип. 2019 р. Manipulation du climat à grande échelle Rense et Dane Wigington 12323 лип. 2019 р. Le " Fracking " , Voici pourquoi l’alimentation industrielle cause des maladies chroniques 3742 лип. 2019 р. Islam à Brooklyn New York , appel à la prière tonitruand 96902 лип. 2019 р. Danemark une vidéo sur des élèves apprenant à chanter Allahu Akbar» suscite la controverse 141,1 лип. 2019 р. Le gouvernement britannique met en garde un homme qui a bravement combattu les terroristes islamiq… 17162 лип. 2019 р. Messe ,casqués à Notre-Dame les coulisses d´un évènement mondial 11,1 черв. 2019 р. Rome, les premiers chrétiens Enquête d'ailleurs ARTE 57620 черв. 2019 р. La première artiste humanoïde expose ses oeuvres à Oxford 277119 черв. 2019 р. Des chiens de traineau marchent sur l’eau au Groenland 162919 черв. 2019 р. Génocide républicain Robespierre le bourreau des Vendéens , par Franck Ferrand 1148019 черв. 2019 р. Les chemins de l'impossible - Aruinbold, médecin des steppes 117015 черв. 2019 р. Ghana avec les forçats des déchets électroniques 13114 черв. 2019 р. Une forteresse pour géants , le chateau de Nimrod et les croisades + bonus ovni 1,2 черв. 2019 р. Un monde sans abeilles - Rencontrez Hermano éleveur de reines / Envoyé spécial 1459512 черв. 2019 р. Syria La guerre qui n'en fini pas , des miliciens enflamment les récoltes 140712 черв. 2019 р.

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Les Décodeurs Plusieurs candidats proposent de prendre en compte les bulletins blancs lors des élections. Avec des modalités variées. De l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par le Parti socialiste, plus de la moitié des candidats à la présidentielle sont favorables à la reconnaissance du vote blanc. Cette proposition, destinée à réduire l’abstention et à mieux prendre en compte les aspirations des électeurs, recouvre des modalités diverses. Explications. Blanc ou nul, quelle est la différence ? A chaque élection sont comptabilisés les inscrits sur les listes électorales, les abstentionnistes ceux qui ne se sont pas déplacés pour voter, les suffrages exprimés et les votes blancs et nuls. La différence entre les deux, parfois ténue, est précisée dans le code électoral le vote nul est souvent présenté comme une erreur de manipulation ». Volontairement ou non, il comporte un signe de reconnaissance, qui contrevient au secret du vote. Il peut s’agir d’un bulletin annoté ou déchiré, non réglementaire format, couleur, papier… ou déposé sans enveloppe ;le vote blanc est une absence de choix d’un candidat ou d’une liste, qui reste neutre. Il peut prendre la forme d’une enveloppe vide ou d’un bulletin vierge qui doit avoir les mêmes caractéristiques taille, couleur, grammage que les bulletins des candidats. Dans les faits, seules les machines électroniques proposent réellement une option vote blanc », car dans les bureaux de vote classiques, les bulletins blancs ne sont pas distribués. Certains électeurs s’inquiètent qu’une enveloppe vide puisse être facilement repérée par les assesseurs. Que dit la loi actuelle ? Les bulletins blancs et nuls ont longtemps été traités de la même façon. Mais les choses ont changé depuis la loi du 21 février 2014. Désormais, les bulletins blancs sont décomptés séparément et annexés au procès-verbal. Ils n’entrent pas en compte pour la détermination des suffrages exprimés, mais il en est fait spécialement mention dans les résultats des scrutins ». Pour Jérémie Moualek, chercheur en sociologie à l’université d’Evry, spécialiste du vote blanc et nul, cette distinction n’a pas de sens tant que des bulletins blancs ne sont pas distribués dans les bureaux de vote. Pour ma thèse, j’ai étudié seize mille bulletins nuls, explique le doctorant. Or, 90 % d’entre eux ont le même esprit qu’un vote blanc. En divisant en deux la même expression volontaire, la loi euphémise le phénomène et ajoute de la confusion. » La tribune de Jérémie Moualek Le vote blanc de l’anti-vote à l’alter-vote ? » Par ailleurs, la prise en compte des votes blancs n’est que symbolique puisqu’ils ne sont pas considérés comme des suffrages exprimés et n’ont donc aucun poids dans le scrutin. S’ils étaient décomptés comme tels, on aboutirait à des situations où le candidat arrivé en tête obtiendrait moins de 50 % des voix, ce qui peut ouvrir une vraie crise de légitimité du président ainsi élu », estime Martial Foucault, directeur du Cevipof, dans un tchat sur Le De plus, selon l’article 7 de la Constitution, le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés ». Reconnaître le vote blanc pour cette élection nécessiterait donc une réforme constitutionnelle. Le compte-rendu du chat avec Martial Foucault La reconnaissance du vote blanc peut ouvrir une vraie crise de légitimité » Quel est le poids du vote blanc ? Depuis les années 1980, le nombre de votes blancs et nuls augmente régulièrement. En 2012, au second tour de la présidentielle, 2 154 956 électeurs soit 5,82 % des votants s’étaient déplacés aux urnes sans choisir entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. En 2015, au second tour des départementales, où la mobilisation est plus faible, les bulletins blancs avaient atteint à eux seuls 5,69 % des voix, auxquels s’ajoutaient 2,63 % de nuls. La prise en compte du vote blanc comme des suffrages exprimés fait son chemin dans l’opinion. Une pétition en ligne a rassemblé 272 000 signataires. Selon un sondage réalisé par l’IFOP pour Synopia en mars, 86 % des personnes interrogées y étaient favorables et 40 % se déclaraient prêtes à glisser un bulletin blanc dans l’urne le 23 avril. Un candidat, Stéphane Guyot, s’est même déclaré à la présidentielle au nom du Parti du vote blanc, mais a échoué à recueillir les cinq cents parrainages d’élu. Qu’est-ce qui existe ailleurs ? Derrière l’expression reconnaître le vote blanc » se cachent différentes réalités. Le simple fait de distinguer blanc et nul, comme en France, est une première étape. C’est aussi le cas au Costa Rica ou au Brésil. L’Espagne considère les votes blancs comme valides », c’est-à-dire qu’ils comptent mais sans être inclus dans les suffrages exprimés. Cela conduit à augmenter le seuil à atteindre pour qu’un parti ait un représentant, sans changer les résultats calculés à la proportionnelle des suffrages exprimés. En Suisse, les bulletins blancs sont comptabilisés, mais au second tour, seule une majorité relative suffit. La Suède reconnaît le vote blanc comme valide uniquement pour les référendums. Pour que le non l’emporte, il doit dépasser la majorité absolue des suffrages, votes blancs compris. Il est aussi possible de voter pour aucun des candidats » dans le Nevada ou en Inde, mais cela ne fournit qu’une indication du mécontentement des électeurs, sans modifier le résultat du vote. C’est en Amérique latine que le vote blanc est le plus développé. En Colombie, le vote blanc peut invalider une élection mais pas la suivante. Ainsi, dans la ville de Bello, un candidat qui se présentait pourtant sans adversaire a été rejeté en 2011 par une majorité de 56,7 % de votes blancs et n’a pas pu se représenter. Au Pérou, le vote blanc peut aussi invalider une élection s’il représente les deux tiers des suffrages. Les alternatives Quelles solutions pour contrer l’abstention ? Que proposent les candidats à la présidentielle ? La reconnaissance du vote blanc figurait au programme de François Bayrou, candidat à la présidentielle en 2007 et 2012 ; en 2017, pas moins de sept candidats y sont favorables. C’est inédit qu’il y en ait autant, et c’est surtout la première fois qu’un candidat socialiste le propose », constate Jérémie Moualek, qui précise que l’intérêt de la classe politique n’est pas si nouveau, puisque l’on compte au moins soixante et une » propositions de loi déposées sur le sujet depuis 1880, dont les deux tiers après 1993. Le degré de précision est toutefois différent selon les candidats Jacques Cheminade Solidarité et Progrès n’aborde pas la question dans sa campagne mais s’y est déclaré favorable dans une réponse aux Décodeurs. De même, Nathalie Arthaud Lutte ouvrière a répondu favorablement aux défenseurs du vote blanc et souhaite aller plus loin proportionnelle intégrale, révocabilité des élus…Jean-Luc Mélenchon La France insoumise intègre dans son programme la reconnaissance du vote blanc comme suffrage exprimé » dans le cadre du vote obligatoire, et Jean Lassalle Résistons ! propose de le considérer comme un vote pour un candidat, sans autres Asselineau Union populaire républicaine et Nicolas Dupont-Aignan Debout la France détaillent le même dispositif si le vote blanc est majoritaire, le scrutin est réorganisé et les candidats battus ne peuvent pas se Hamon Parti socialiste souhaite annuler l’élection si la somme des votes blancs et des abstentions atteint la majorité absolue 50 % » — ce qui fut le cas lors du premier tour des régionales de 2015. Toutefois, dans son programme présenté en mars, le candidat socialiste se contente de soumettre cette proposition à référendum. Les deux options restent présentes sur son site Fillon Les Républicains, Emmanuel Macron En marche !, Marine Le Pen Front national et Philippe Poutou Nouveau Parti anticapitaliste ne font pas figurer la mesure dans leurs programmes. Que proposent les candidats ? Mise à jour le 12 avril à 10 heures une première version indiquait par erreur que soixante-et-unes propositions de loi sur le vote blanc avaient été déposées sous la Ve République, alors que M. Moualek a commencé le décompte au début de la IIIe République. Anne-Aël Durand Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Si Colo et Blanco sont dans un bateau et si Colo tombe à l’eau, il reste Blanco. Un résumé d’arguments pour arrêter de se faire mal aux cheveux en envisageant la transition cheveux blancs. Ou passage aux cheveux blancs, poil à gratter du temps qui passe Nous sommes en période de confinement du coronavirus. Je ne vais pas parler maintenant de la gravité de la crise sanitaire, n’ayant aucune légitimité à le faire. Tu regardes anxieusement les racines blanches de tes cheveux se pointer dans la lumière. D’ici, les 6 ou 8 prochaines semaines, pas possible d’aller faire une couleur. Et tes cheveux vont glisser vers le gris ou le blanc, tu ne sais même pas. C’est ta première fois. Un peu honte de te tourmenter pour ça. Mais les media annoncent que c’est déjà une sérieuse crise capillaire. L’humoriste Muriel Robin s’inquiète sur Twitter qui seront les premières à être prises en charge pour éradiquer le racinovirus ? Par âge, par ordre alphabétique ? » As-tu déjà prévu quelque chose contre ou pour ? C’est selon ta sensibilité, tes convictions. Est-ce que des personnes partageant ton confinement, partenaire, enfants… t’ont déjà vu-e dans le blanchiment capillaire ? Comment vas-tu vivre ce passage aux cheveux blancs, imposé par un sale virus aux toupets rouges ? Dis-toi une chose tu n’es pas seul-e ! Je te partage quelques arguments pour aider à tirer ton épingle de ces cheveux. Anti et pro cheveux blancs à la barre Muriel Robin fait sourire. Mais me secoue aussi. Quand je m’engage à vieillir bien vivante dans la confiance et la sérénité, aimer tous les âges, me libérer des injonctions et vieillir comme il me convient, bla bla bla, voilà que je me fais des cheveux pour éviter cette torture, à défaut de salon de coiffure. J’ai commencé à colorer mes racines au ton de ma couleur d’origine quand le coiffeur me l’a conseillé et au fil de cette habitude, je n’imagine pas m’en passer. Comment est ce que je vais m’accepter avec des racines grises ou blanches qui vont s’allonger et dévoiler celle que je suis naturellement ? Et les autres, vont-ils le remarquer, que vont-ils penser, vont-ils juger ces cheveux comme une imperfection, vont-ils modifier l’idée qu’ils se font de moi ? Que vais-je perdre, que vais-je gagner dans cette évolution ? Ebouriffant pour 2 raisons Des cheveux qui poussent blancs sont bien vivants. Je devrais me réjouir de leur vitalité. Ce n’est pas le cas. Alors que je n’ai pas de difficulté à avouer mon âge chronologique, je prends conscience que cette manifestation physique de mon âge biologique me met mal à l’aise. Comment couper bien court à ces contradictions ? Pour l’instant, je n’en mène pas large. Afin de conjurer cette infortune prévisible, j’ai recherché des arguments dans les 2 camps. Au moment de pénétrer dans le sasse de transition, vont-ils aider à balayer ces inquiétudes ou au contraire les renforcer ? 1. Les arguments du camp anti-cheveux blancs Gris-xit, tout pour Colo. Se faire une colo, c’est de la politesse Dans le camp des Grisxit, Sophie Fontanel et Inès de la Fressange, 2 amies célèbres, se crêpent le chignon. Quand la première a sauté le pas et a arrêté les colorations, la seconde a hurlé NOOOON sur son compte Instagram followers du monde entier, empêchez-la, idée absurde ! ». Pourquoi cet élan de terreur ? Pour Inès, c’est simple il y a une politesse à se teindre les cheveux. Quinqua assumée, dit-on, vieillir, en beauté, consiste à maitriser tous les paramètres qui l’aideront à être toujours impeccable. Elle veut belle-vieillir et distille ses conseils assez dogmatiques pour se faire confiance et se sentir en harmonie, maquillée de la peau et des cheveux par politesse. Une exigence et une discipline pour ceux qu’elle aime le plus. La beauté naturelle et intérieure la fait bien rire et elle s’engage à montrer l’exemple aux autres femmes sur les bons usages esthétiques. Dans son camp, il est inconcevable de renoncer à l’idée de séduction et à l’image de femme en vue et en conformité sociale. Dans un sens, les injonctions sont faites pour faciliter la décision. Garder ses cheveux blancs, quel laisser aller Le cheveu blanc fait négligé. As-tu aussi remarqué actuellement que la barbe du 1er Ministre blanchit de jour en jour sur le côté gauche. Est-ce une conséquence du stress de son mandat ? En partie, selon les dermatologues qui commentent amplement ce blanchiment soudain. Même ses ministres l’auraient accablé de surnoms comme 101 dalmatiens, Kung Fu Panda ou vache normande. Des internautes acharnés lui recommandent aussi de raser cette barbe qu’ils jugent inesthétique. Si je comprends bien, avoir une barbe ou des cheveux blancs sous-entend qu’on ne prend pas soin de soi. Lui qui justement met un point d’honneur à bichonner son apparence. C’est vache en effet. Pourtant chez les hommes, le blanchiment est beaucoup mieux perçu que chez les femmes. Symbole de charme et de responsabilité. Pour l’Oréal, il demeure toujours le trait d’un homme de caractère qui s’assume, image d’un style viril et rassurant à la fois. Un must have. Les cheveux blancs font vieux jeu Le cheveu blanc stigmatise le vieillissement et donne un air sévère. Les teintures capillaires datent des Egyptiens. Plus tard, Eugène Schueller, avec la marque L’Oréal, a créé les colorations modernes en imposant l’idée de la jeunesse et il a réussi. L’expression se faire des cheveux blancs » fait référence à des soucis et à des problèmes. Qui a envie de se présenter avec cet imaginaire sur la tête en ce moment ? Se teindre les cheveux est beaucoup plus facile que d’effacer les rides. On comprend que les coloristes ont fait le plein dès l’annonce du confinement, pourquoi les linéaires de colorations et les cache racines ont été dévalisés, et que les coiffeurs de prestige proposent à leurs clientes des kits de coloration personnalisés par la poste… Déjà que le temps va ralentir, il ne manquerait plus qu’on prenne un coup de vieux. La coiffure cheveux blancs, une sacrée corvée Les cheveux blancs sont exigeants. Ceux de ma mère, épais et lisses, jamais colorés, ne demandent rien. Ils ont grisé quand elle est devenue grand-mère. C’était dans l’ordre des choses. Pour autant, les beaux cheveux blancs naturels ne poussent pas à tous les coins de tête. Je crains, pour ma part, des cheveux jaunasses, ternes, secs comme de la paille. C’est fréquent. En même temps, je n’en sais rien. Je me base sur mes cheveux d’avant. Conseils pour en prendre soin shampoing bleu/violet pour neutraliser le jaune, soins nourrissants, masques ou huile pour assouplir. Chevelure courte, joli carré dynamiques Maquillage frais, fuchsia ou framboise, et look stylé, pas trop baba – pas trop mémé, lunettes colorées, chapeaux, accessoires qui rehausse le teint. 2. Les arguments du camp pro cheveux blancs Pro-gris, tout pour camp des Progris chahute celui des Grisxit, malgré sa belle assurance. Une première tentative. Quand je travaillais dans l’industrie des cosmétiques, en 1995, l’agence de publicité avait recommandé un mannequin aux cheveux gris pour vendre un produit de soin. On en parle encore dans le milieu de la publicité. La presse avait salué cette audace et le visuel avait reçu de nombreux prix. Dans mes souvenirs, l’accueil des clientes fut plus mitigé. Finalement, elles achetèrent le produit dont la presse louait l’efficacité et non la publicité, abandonnée par la suite, faute d’adhésion. Et récemment, le camp des Progris a redonné de la voix. Voici les points de vue de ces femmes qui ont sauté le pas, récoltés dans mes recherches. Balancer sa couleur pour se démarquer Le mouvement Go Grey s’est lancé aux USA en 2019. Surtout popularisé par une communauté de femmes encore jeunes 30-50 ans, se teindre volontairement en blanc ou renoncer à la coloration est un choix esthétique, comme les colorations roses, vertes ou bleues pour se démarquer, de façon audacieuse et se rebeller contre les injonctions et les préjugés sur les femmes et leur âge. Pour aller dans leur sens, le blanc adoucit les traits d’un visage marqué par les années alors que des colorations foncées noires corbeau ou trop franches blond platine contrastent et zooment sur le vieillissement. Le blanc est tendance Jean-Paul Gautier a été précurseur avec la top model Senior Catherine Loewe, 56 ans. Plus récemment, des mannequins ou personnalités âgées ont embrayé pour arborer l’image d’une vieillesse harmonieuse, heureuse et désirable. Restent qu’elle sont des Créatures de podium ou de scènes, mises en avant sous les projecteurs. La lumière adoucit les moeurs. Garder ses cheveux blancs, vive la liberté Les cheveux blancs aident à l’émancipation. J’ai noté ces 4 témoignages de femmes L’une se sent libérée d’un contrôle, d’une corvée, d’une dépense et du jeu de la séduction. La liberté est l’inverse du renoncement promis par les Ultras du Grisxit, la liberté se nourrit de volonté courageuse et authentique. Une autre revendique être autre chose que juste un physique une allure, un sourire, un regard, une présence, une incarnation de vie, d’émotions et de sentiments qui ne vieillissent pas. Elle place son identité ailleurs que dans l’apparence et cela l’aide à compenser la dépréciation capillaire ». Une troisième s’affranchit du regard des autres, témoigne d’une certaine audace et de confiance en elle, sans artifice. Assumant pleinement ses cheveux blancs, elle reçoit même des compliments. En particulier, contrairement à une idée reçue, certains hommes s’en moquent ou sont même séduits. Une démarche autant féministe et anticonformiste que d’acceptation de vieillir. Enfin, la couleur n’est pas le marqueur de l’âge, revendique une dernière. C’est plutôt la manière de penser et d’agir qui font vieillir prématurément. Le blanc reflète aussi la sagesse et l’expérience et une posture de protection et de responsabilité, pas les vieilles mémés. Non à l’intox des colorations ! Les colorations chimiques sont toxiques. La peau du cuir chevelu n’est pas une barrière, elle favorise la circulation des actifs. Les actifs cancérigènes contenus dans la coloration – comme les amines aromatiques – présentent un danger réel. Il ne faut pas se fier au faible dosage à chaque couleur. La répétition des colorations est un facteur de risque. Il peut survenir aussi des allergies, entrainant malaise et difficultés respiratoires. C’est pas le moment… 3. Comment démêler cette histoire de cheveux blancs ? Colo et Blanco, la force de l’ côté des Grisxit, cette histoire de politesse me fait dresser les cheveux sur la tête. Quant au négligé, je ne pense pas que Karl Lagerfeld avec son catogan enfariné et immaculé se laissait aller. En 2012, il a même déclaré dans une interview qu’il mourrait pour avoir des cheveux blancs » et, summum du raffinement, il poudrait ses cheveux gris, ne pouvant les teindre en blanc. J’admets qu’une solide estime de soi est essentielle si on se sent taxé de se laisser aller. L’argument du vieillissement fait aussi mouche. Plutôt reconnue pour ma vitalité parmi les gens de mon âge, je m’inquiète que mes cheveux fassent flotter le drapeau blanc du renoncement sur mon identité et déteignent sur ma personnalité, bref de prendre un coup de vieux. Je ne suis pas encore sure d’assurer. Du côté des Progris, franchement, c’est facile et joli de se teindre en blanc quand on est jeune et de le revendiquer J’ai les cheveux blancs mais moi je suis fraiche et attirante, na na na ! ». La posture des suffragettes ne manque pas de toupet et je me demande d’ailleurs si cela va durer. Quant aux splendides modeuses Seniors, admettons qu’elles peuvent accélérer la décision de celles qui sont déjà en réflexion. Mais, peuvent-elle faire basculer une Grisxit dans le camp opposé, qu’en penses-tu ? Le point de vue de libération, de confiance et d’affranchissement du regard des autres est en revanche tentant. Enfin, l’argument de la santé tombe à tif et si je reste colorée après le confinement, je vais muter vers les teintures végétales. Au dernier coup de peigne, Colo et Blanco me semblent ramer pour trouver ou prouver de la confiance et de l’estime de soi. Voilà la raison de signer un accord de paix sur ce terrain commun. Le mot de la fin, revenir aux racines Opalka-Apfel, même si c’était le bon moment pour revenir à la racine de la confiance et de l’estime de soi en s’administrant le vaccin de l’acceptation de soi ou un rappel. Je fais l’effort de me regarder chaque jour dans le miroir en me disant que je suis bien comme je suis, dans les bons et les moins bons moments. Rien à voir avec un acte narcissique. L’acceptation de soi est en haut de la liste des choses qui rendent la vie satisfaisante. C’est une pratique de vitalité et on en a bien besoin en ce moment. Ensuite, durant le confinement la stratégie Progris va s’enclencher. Je vais profiter de ce temps pour mettre en germe la solution d’acceptation car la transition cheveux blancs prend du temps. Mais, au lieu d’affronter le problème de but en blanc, trop stressant, je cherche du réconfort dans la vision de créateurs, pas spécialement capillaires. L’art a bien pour mission de produire de la beauté dans le regard du spectateur. J’en pince pour le peintre Roman Opalka, décédé en 2011. Il a consacré l’œuvre de sa vie, jusqu’à sa mort, à tracer l’irréversibilité du temps qui passe. En 1965 il entreprend de peindre en blanc sur fond noir, les nombres qui se succèdent sans relâche et sans fin 1, 2, 3, 4, 5, etc. A chaque changement de toile, il ajoute 1% de blanc dans la peinture servant au fond noir. Le résultat attendu écrire en blanc sur un fond blanc et trouver son Saint Graal, le blanc mental. Je peux toujours imaginer que mes cheveux sont une œuvre d’art… Mon autre chouchou est Iris Apfel, architecte d’intérieure et icône de mode américaine âgée aujourd’hui de 99 ans. Elle arbore une belle chevelure blanche et un style pétillant ultra coloré que j’adore. Elle va m’inspirer pour noyer mon blanc dans les couleurs de mes tenues. Voilà, pour la suite on verra. Tout va bien pour l’instant et je n’ai aucune raison de me faire des cheveux blancs. Je me sens chanceuse. Un immense merci à ceux qui vont au front et beaucoup de courage à ceux qui souffrent. N’hésite pas à raconter dans les commentaires si tu traverses cette crise capillaire et comment tu la vis, côté acceptation de soi. Bon courage ! Des ressources pour sauver la mise Peu ou pas de solution miracle pour les cheveux blancs malheureusement, surtout pour les blondes, même dans le magazine féminin Femme Actuelle. L’Union Nationale des Entreprises de Coiffure nous met aussi en garde NOON, ne faites rien, patientez » Un produit qui dépanne vraiment bien et facile à utiliser le magic retouch de l’Oreal ou d’une autre marque pour masquer les racines. Un autre article pour gagner en confiance et en estime de soi par la présence et se libérer de la pression de l’apparence. MêmeChristophe Guilluy, c'était mieux avant. Le dernier essai du géographe, « Le Temps des gens ordinaires », n'est pas à la hauteur de ses premiers livres. Trop de répétitions et d

journaliste LCP - On va fêter, enfin certains pays vont le faire, certains plus discrètement d'ailleurs, fêter ces cinquante ans d'indépendance. Elle en a fait quoi l'Afrique de cette liberté ? Kofi Yamgnane, vous aviez le désir d'être candidat au Togo, d'être président du Togo. Vous aviez certainement un regard sur ce pays, un désir, un amour... Qu'a fait l'Afrique, et pourquoi pas le Togo, de cette liberté ? Kofi Yamgnane - "Je ne peux pas généraliser sur l'ensemble des pays francophones ayant accédé à l'indépendance en 1960 et quelques années après. En tout cas, je peux dire que le Togo, mon pays d'origine, n'a rien fait des cinquante ans. C'est cinquante ans pour rien puisque aujourd'hui, les plus vieux dans les villages - j'ai eu l'occasion de tourner dans l'ensemble des villages du Togo - les plus vieux me disent Kofi, c'était quand même mieux du temps des Blancs. C'est extraordinaire comme aveu d'échec ! "c'était quand même mieux du temps des Blancs" dans nos dispensaires, on n'a pas un flacon de mercurochrome, les Blancs nous en donnaient. On était vaccinés, on ne l'est plus. Les écoles fonctionnaient, il n'y en a plus. Il y avait des pistes qui étaient entretenues, il n'y a en plus. C'est vraiment... Quand on regarde cela, on a envie d'en pleurer effectivement..." 19 mai 2010, émission "Ça vous regarde", chaîne LCP"Afrique qu'a-t-elle fait de sa liberté ?" défilé, mai 1960

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